Cette page contient diverses réponses qui n'ont pas encore trouvé place dans une page spécifique. Voir l'index pour d'autres questions. |
Les Dossiers contiennent aussi des articles approfondis, des photographies, etc. |
Je n'ai aucune information sur vos conditions de culture mais les conseils suivants devraient suffire pour l'essentiel. |
VOUS POUVEZ :
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Vous pouvez nous envoyer vos trucs de culture (nous formulerons, le cas échéant, la question qui correspondrait...) |
Fichtre, la question est trop vague ! Il y a des tas de livres basiques sur le sujet et des tas de pages sur l'Internet qui les copient ;-) Avec cette question j'ai de quoi écrire tout l'après-midi... Dans ce site je cherche surtout à donner mes expériences personnelles, nuancer et compléter ce que l'on trouve ailleurs et même contester certaines affirmations toujours en argumentant... Pour les Sarracenia, CarniBase contient un dossier sur les Sarracenia avec notamment une page sur l'hybridation des Sarracenia. Pour les Népenthes, je connais l'essentiel mais ce n'est pas du tout ma spécialité. Il faut un air plutôt chaud et humide toute l'année bref un terrarium - sous verre, quoi ! mais comme c'est une liane, il faut qu'il soit de taille pour quelle soit à l'aise... Je cultive essentiellement en extérieur et serre froide. Les Népenthes périssent le plus souvent à cause d'un air trop sec et ça commence par des feuilles sans urnes : si cela vous arrive, essayer de vaporiser tous les jours la plante, de préférence avec une eau déminéraliser pour éviter les taches. |
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Où puis-je trouver des plantes carnivores ?
Les plantes les plus courantes peuvent être achetées dans les magasins de jardinerie, telle que Jardiland, Truffaut, etc. Pendant de courtes périodes il est même possible d'en obtenir dans les grandes surfaces : j'ai vu (02/09/99) des Dionées à 4 Euros et des Népenthes hybrides magnifiques (mais assoiffés...) pour 18 Euros à Auchan, et ce n'est pas la première fois. En général, les employés ne connaissent rien aux besoins de ces plantes et elles sont arrosées à l'eau ordinaire : vous avez quelque intérêt à changer le substrat ou à "rincer" celui-ci abondamment avec une eau appropriée c'est-à-dire une eau acidifiée. Je ne vous conseille pas un tel lavage avec de l'eau de pluie directement car elle n'est pas acide mais neutre (pH 7). Il y a aussi de nombreuses expositions-ventes de plantes où vous pourrez en trouver de robustes et les choisir directement. Je suis adhérent de l'association Dionée Sud-Ouest Tourbières et participe souvent aux activités. J'ai pas mal de plantes en excédents et, si je préfère les échanges, j'en vends à des prix raisonnables - voir ma collection. Vous pouvez contacter des producteurs par leur site Web pour savoir à quelles expositions près de chez vous ils participent : souvent, ils apporteront quelques plants que vous recherchez si vous leur demandez. Un cas particulier est le Drosophyllum : vous ne pourrez l'obtenir que par graine : il est exceptionnel qu'une plante ne résiste aux déplacements (en fait je n'ai eu qu'un seul témoignage...) sans que l'on sache exactement pourquoi
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La Sphaigne est souvent indiquée comme "support" des cultures de plantes carnivores. Or, ce n'est pas une mousse courante... De plus, la Sphaigne n'est pas forcément idéale :
Elle est surtout pratique comme indicateur dans les pots : c'est vrai que lorsque l'eau n'est pas bonne, que l'air est sec, qu'il y a un truc qui cloche, on le voit de suite à sa couleur. Et elle est décorative. Mais on peut très bien s'en passer ! Il suffit de hacher une poignée en morceaux d'un demi centimètre, de placer ceux-ci dans un sac plastique transparent et de souffler dedans. A la lumière indirecte la croissance sera très rapide. Une autre méthode consiste à placer ces brins espacés d'un bon centimètre, sur de la tourbe détrempée en appuyant un peu... Chaque brin va donner un pied, qui atteindra sa taille normale si les brins étaient assez espacés au début. Plus tard, il sera très efficace de remplacer l'usage de ce "hachis" par des têtes à 2 ou 3 cm et de les piquer dans la tourbe. On obtient alors une couche de meilleure qualité, avec des brins larges et ramifiés alors que, hachés, les brins se groupent facilement et poussent plus dense, serrés en donnant des brins frêles et allongés. En lavant des billes d'argile expansée, j'ai remarqué qu'elles flottaient presque toutes mais à peine. J'ai placé sur une couche de 3 ou 4 cm de billes des brins de Sphaigne et elle a poussé très bien, est devenue très belle en formant des brins bien rectilignes et verticaux, la base s'enfonçant progressivement avec l'augmentation de poids, comme dans la nature sur les radeaux flottants. Les touffes que l'on obtient sont excellentes car elle ne pourrissent pas : l'eau remonte le long des fibres et la partie vivantes n'a pas été tassée au fond comme lorsqu'elle est en vrac. |
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Ces produits se trouvent dans pratiquement toutes les jardineries et les grandes surfaces (surtout au printemps) !
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On dit en général que la meilleure saison est le printemps. Ce n'est qu'en partie vrai. Voici les avantages et inconvénients de chaque saison. Comprenez qu'il s'agit de généralités : les plantes qui ne viennent pas de région tempérées sont moins concernées, par exemple. Voir quelques cas particuliers plus bas. : les plantes vont pouvoir s'installer tranquillement chez vous, s'habituer à leur nouveau milieu. Elles ont des réserves qui leur permettront de repartir une deuxième fois en cas d'erreur de votre part. L'inconvénient est que les pousses sont très fragiles pour le transport. S'il s'agit d'achat ou d'échange à distance, certaines plantes comme les Sarracenia poussent dans le colis et les urnes produites sont tordues, inesthétiques et inutilisables. S'il y a peu de feuilles, on est pas certain d'une bonne reprise, un champignon ayant très bien pu attaquer le rhizome pendant l'hiver. : les plantes sont plus épanouies mais les fortes chaleurs rendent le transport postal délicat. : c'est une mauvaise période car vous dérangez la plante au moment où elle fait ses réserves pour l'hiver. S'il y a transport racines nues, les micro-blessures ne se refermeront pas et une moisissure attaquera peut-être la plante pendant tout l'hiver... Si vous prenez le risque, un traitement fongicide préventif est conseillé. Par contre les stocks de graines sont à leur maximum (mais pas toujours triés) c'est le moment de communiquer ! : bonne période pour obtenir des gemmes, qui apparaissent en automne et sont les plus épanouis juste avant les grands froids. Il vaut mieux attendre la fin des gelées sauf pour les Drosera pygmées car beaucoup de gemmes auront déjà péri. Aldrovanda : le milieu de l'été est idéal. Avant, les brins risquent d'être chétifs et après vous devrez gérer d'emblée la phase délicate de la période de repos. Évidemment, en aquarium chauffé vous ne dépendez plus des saisons. Drosera australien à bulbe : les racines ne doivent pas être dérangées et donc la meilleure période est celle de repos, en été si le cycle australien est maintenu. Si vous pensez à d'autres cas, n'hésitez pas à m'en faire part
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Pourquoi les graines que j'obtiens avec un hybride (ex. Sarracenia x catesbaei) ne redonneront pas ces hybrides ?
Les graines obtenues par autofécondation d'un hybride ne redonnent pas cet hybride après germination. Ceci est valable pour "toutes" les plantes. Autrement dit, si vous récoltez les graines qui se sont formées toutes seules sur votre S. x catesbaei (croisement de S. flava et de S. purpurea), en aucun cas vous ne devez dire qu'il s'agit de graines de S. x catesbaei mais issues de S. x catesbaei par autofécondation ! Ce serait correct du point de vue langage (ce sont bien des graines qui viennent de S. x catesbaei) mais pas du point de vue scientifique ou horticole. Pourquoi ? Parce que les gènes sont répartis au hasard, certaines graines n'auront hérités que de ceux venant de S. flava, d'autres que de S. purpurea et la majorité un peu des deux en proportion variées. Pour cet exemple, la seule manière d'obtenir des graines de S. catesbaei consiste à placer du pollen de S. flava sur le pistil de S. purpurea (ou l'inverse). Ne prenez pas cette remarque à la légère : si vous distribuez des graines ou des plants aux noms erronés par négligence, vous trompez la confiance de la personne qui les reçoit. J'ai ajouté ce passage après avoir constaté ce genre de pratique. Vous faites ce que vous voulez avec vos plantes mais vous n'avez pas le droit de "polluer" ainsi les autres collections. |
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Pourquoi mes fleurs ne donnent pas de pollen ?
Il y a diverses causes comme une floraison hors saisons mais j'aimerais vous signaler le problème lié à l'usage de fongicides. Plutôt que me répéter ici je vous propose d'aller voir le paragraphe sur les problèmes occasionnés par les fongicides pour le pollen, dans la page sur la reproduction des Sarracenia. |
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Petits conseils pour vos achats (voire vos échanges)
Si vous achetez des plantes, cherchez en priorité des plantes de culture facile MAIS de variété ou forme peu courante. En effet, elles ne sont pas forcément assez remarquables pour qu'elles se vendent beaucoup : bilan, elles ne sont pas des priorités pour les collectionneurs, qui ne s'y intéresseront qu'après pas mal d'années... bref, ils seront contents d'échanger vos boutures, même contre des plantes onéreuses dans le commerce, mais qu'ils multiplient, elles, depuis des lustres : de toute façon, les plantes ne font que grandir et il faut bien faire quelque chose des multiples exemplaires ! Exemples :
Si vous avez d'autres exemples à proposer, en dehors des Sarracenia (c'est ce que je connais le mieux...), envoyez-moi donc un petit mot par la page Contact ;-).
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Le moment exact de cette taille n'est pas très important. Il s'agit essentiellement d'enlever les urnes devenues inutiles ou tout simplement trop abîmées. En pratique, cela se fait plusieurs fois dans l'année pour chaque plante : Il est possible d'enlever seulement les parties sèches si la plante est chétive ou très jeune mais pour un pied robuste, ce sont toutes les urnes "non conformes" qui sont éliminées. Une déformation, une urne qui a poussé penchée pour remonter ensuite et hop ! Il y a des périodes où la plante produit beaucoup de phyllodes, ces feuilles sans piège qui ne ressemblent pas à grand chose. Ce n'est qu'une question d'état momentané de la plante, pour des raisons saisonnières ou mal connues - je pense à un équilibre entre les réserves de la plante et la quantité de lumière disponible. Si la plante en produit beaucoup, ne luttez pas contre, cela ne sert pas à grand chose d'en enlever car ils repousseront à l'identique, attendez la pousse de feuilles normales. Alors, vous pourrez essayer d'harmoniser un peu le feuillage. Plutôt que d'indiquer quand on peut retirer une urne, il vaut mieux indiquer ce qu'il ne faut pas retirer : Je préfère le plus souvent enlever la feuille en tirant mais il y a un coup de main à acquérir : la force doit être progressive et latérale de manière à rompre d'abord sur un coté puis l'autre suivra. C'est à ne pas faire pour S. minor dont le rhizome est dans le substrat voire même sous l'eau. Chez S. psittacina et S. purpurea une partie du rhizome viendra peut-être avec mais cela fera une bonne bouture, la rupture se faisant dans la zone la plus étroite. La passage des ciseaux n'est pas du tout évident dans cette masse de feuilles et vous risquez percer ou couper une autre urne... Il suffit de tirer en même temps et progressivement sur deux feuilles à supprimer mais à l'opposée l'une de l'autre : dès que l'une cède vous recommencez... |
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A priori, c'est normal si certaines meurent par leur sommet et non leur base : elles commencent à être un peu âgées ou elles contiennent trop d'insectes.
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Les cochenilles ressemblent a des boucliers fortement plaqués contre les plantes, pratiquement immobiles. Leur carapace les protège. D'autres espèces sont recouvertes d'un "duvet" blanc qui les fait ressembler à de la moisissure mais les filaments sont moins fins et la forme générale est plus régulière. C'est une protection cireuse imperméable. Il y a bien sûr des produits spécifiques, huileux et qui traversent ainsi les protections, mais pourquoi en acheter encore un alors qu'un insecticide systémique "classique" pénètre la plante jusqu'aux racines en circulant par la sève : tout insecte qui consomme la plante s'empoisonne, même s'il n'a pas été en contact direct avec le produit. Ils viennent à bout de tous les insectes - sauf des Aleurodes, ces espèces de minuscules moucherons blancs, que les Grassettes piègent très bien, d'ailleurs... Les chenilles vertes des Noctuelles sont aussi devenues résistantes. Les produits contre les Pucerons font très bien l'affaire. Les produits systémiques sont courant de nos jours, également comme fongicides, i.e. contre les moisissures. Lisez la notice ! Certains ne se mélangent pas entre eux et il ne faut pas fumer : à travers la cigarette les produits en suspension dans l'air se décomposent en substances cancérigènes très actives. Pendant les traitements, protégez vos récipients contenant des Utriculaires ou Aldrovanda : vous tueriez aussi leur garde-manger ! Une dernière recommandation : si vous espérez obtenir des graines, vous devez proscrire les fongicides. Certains sont bien tolérés mais en général ils ont tendance à bloquer la maturation des anthères, autrement dit vous n'aurez pas de pollen. Si vous avez déjà observé le phénomène ne cherchez pas plus loin...
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Il s'agit sans doute d'un problème d'eau. Voir à ce sujet l'article consacré à l'eau
Si tout cela est respecté et que cela ne s'arrange pas, alors il s'agit d'une attaque par des moisissures (champignons) type Botrytis, ce qui se voit souvent par la présence de plaques duveteuses ou de filaments voire même un pourrissement, mais quelquefois sans manifestation de signe extérieur : voir l'article sur le sujet. Les conseils ci-dessus sont valables pour la plupart des PC. Les feuilles de Dionée qui noircissent ont une fin de vie normale. Elles disparaissent de toute façon en automne, comme celles des Sarracenia. Rappel : jamais d'engrais pour les plantes carnivores ! Réservez cette pratique aux spécialistes. Toutefois le cas des Népenthes, Marthyniacées et de quelques Grassettes est particulier : la tourbe n'est pas indispensable et son absence (et seulement celle-ci) permet l'utilisation d'eau calcaire et même d'engrais. |
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Cloportes dans les Utriculaires :
Il y a souvent des cloportes qui creusent sous la mousse mais, bien qu'ils ne consomment que des débris de végétaux morts et que l'on puisse considéré qu'ils aèrent le substrat par leurs galeries voire même qu'ils apportent un peu de sels minéraux par leurs déjections, ils ne peuvent qu'être néfastes si leur nombre devient exagéré, car il dérangent continuellement les parties souterraines. Or, cela ne peut que se produire dans les conditions de nos cultures. Un truc bien connu consiste à utiliser des pommes de terre coupées en deux et légèrement creusées puis retourné sur le sol : ils viennent s'y réfugier. Il existe des produits spécifiques mais, sauf erreur, ceux-ci ne sont pas du meilleur effet sur la micro-faune, dont justement les Utriculaires se nourrissent. Pour ces plantes, je fais plus attention et il m'arrive d'immerger complètement les pots quelques jours pour les tuer, en laissant assez de micro-faune utile à la plante. Ce système, naturel, peut être utilisé pour d'autres genres, à l'exclusion de ceux qui engluent leurs proies (Drosera, Grassettes... ) qui ne supportent guère longtemps l'eau sur les feuilles, en général.
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J'ai des vers de terre envahissants, j'ai bien essayé de les éliminer (chlorpyriphos-ethyl) mais ils ont résisté, quoi faire ?
Pendant très longtemps j'ai indiqué que les vers de terre ne provoquaient strictement aucun problème dans le substrat, et qu'au contraire, ils aéraient le sol. Avec le temps, je suis obligé de constater que cela n'est bon que pour les autres plantes, celles qui ont besoin de sol riches : ces vers augmentent la vitesse de décomposition du substrat, vous devrez le changer plus souvent. Je conseille donc maintenant de les retirer dès que l'on en voit pour les déposer là où ils seront utiles. Et surtout ne JAMAIS en ajouter aux plantes carnivores, comme je l'ai fait autrefois. Reste qu'il est nuisible de les détruire chimiquement à cause de la putréfaction de leur cadavre très défavorable dans le substrat. Si vraiment ils sont très nombreux, en particulier qu'ils font des monticules recouvrant des petites plantes (semis, pygmées) tu peux toujours placer le pot presque sous l'eau : ils seront obligés de remonter pour respirer et tu pourras les placer dans des plantes d'appartement ou autre, éventuellement les donner à manger à d'autres animaux sauf si tu as mis des produits... Les Lombrics sont très résistants aux substances les plus variés. Ils ont été sélectionnés parmi tous les procédés pour détruire en Afrique les déchets de manioc, ceux-ci pouvant contenir dans leur enveloppe externe des concentrations très nocives de cyanure. Costauds, les bestiaux ! PS : ne pas confondre avec de minuscules vers
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Algues filamenteuses qui envahissent les plantes aquatiques (Utriculaires, Aldrovanda)
Les alguicides pour aquarium sont d'un emploi risqué : il faut faire des essais avant... (faites-nous part de vos expériences !) Il suffit en général de réduire considérablement l'intensité lumineuse. Les algues ont quelques réserves et elles continueront à pousser quelques temps mais avec un peu de patience (en l'enlevant) vous finirez par en venir à bout. Elles se développent plus vite à la surface : en tirant lentement tout en retenant votre plante avec une pointe vous pourrez faire venir la base et petit à petit il n'y en aura pratiquement plus. La qualité de l'eau est sans doute médiocre, trop riche en sels minéraux. Si les algues sont des dépôts vert foncé à vert bleuté il s'agit sans doute d'algues bleues et c'est signe d'une concentration élevée en matière organique, d'un déséquilibre, il faudrait remplacer une partie de l'eau par de l'eau de pluie, de préférence à une température comparable. Une équipe de Limnées vous nettoiera tout ça en consommant les nouvelles pousses fixées sur vos plantes. Il existe un truc trouvé dans un bulletin de Dionée et que je n'ai pas encore essayé : interposer un filtre transparent constitué d'un plastique coloré violet pâle ! Je suppose que le système joue sur une réduction de l'éclairement en quantité et en qualité : la chlorophylle des algues n'est pas tout à fait identique à celle des plantes supérieures que sont les plantes vertes (en gros celles qui font des fleurs) et il intervient aussi des pigments différents qui récupère l'énergie à partir de fréquences lumineuses auxquelles la chlorophylle n'est pas (ou peu) sensible. Ce filtre laisse sans doute passer des fréquences que seules les végétaux supérieurs peuvent exploiter... A essayer ! Vous pouvez aussi utiliser une eau moins riche mais je vous le déconseille pour Aldrovanda. Essayer de ne masquer que la partie qui vous intéresse : si des algues poussent "dans leur coin", elles nourriront largement les daphnies, cyclops, cypris, etc. qui, eux, feront croître vos plantes carnivores aquatiques.
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Cephalotus : pourquoi les pièges restent-ils petits ?
Il faut des pots presque aussi grands que pour les Sarracenia ! Le substrat doit être assez drainant : on utilise souvent 10 % de charbon de bois naturel (attention à celui que vous achèterez, qu'il ne comporte pas de produit dangereux pour vos plantes). Cette substance est poreuse et présente d'extraordinaires capacités d'absorption des gaz. Si vous le faites vous même, laissez-les tremper longtemps dans l'eau de pluie et rincez-les car la cendre est un engrais concentré ! Justement, maintenez surtout une humidité atmosphérique à saturation, sous une cloche par exemple. Certaines boites en rhodoïd utilisées pour les aliments conviennent très bien mais il deviendront un jour cassant. Personnellement, je récupère les boites rondes destinées à recevoir les salades et venant d'une grande chaîne de restauration rapide bien connue - que l'on m'apporte, moi je le fuis ;-). Vous remarquerez alors que les couvercles des pièges sont bien plus ouverts. C'est une forte lumière qui colore les pièges, pas le soleil, nuance ! Avec une cloche ne placez pas votre plante au soleil : vous perdriez toutes les feuilles, le rhizome est, lui, à l'abris. Enlevez tout de même les feuilles mortes avant qu'elles ne pourrissent... Si vous avez lu que la plante peut disparaître en hiver pour repartir au printemps, rentrez-la malgré tout : elle ne périra pas mais mettra TELLEMENT longtemps pour retrouver de belles urnes...
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Doit-on laisser les fleurs ?
Beaucoup de plantes carnivores ne produiront pas ou peu de feuilles si elles ont des fleurs à nourrir. Si vous n'avez pas de projets de graines, couper les fleurs des Dionées, des Cephalotus, des Népenthes, de Drosera binata, D. capensis, D. filiformis, etc. (de manière générales celles qui n'ont aucun intérêt) dès leur apparition. Vos plantes ne seront pas affaiblies si vous leurs donnez des "vitamines", autrement dit en les nourrissant ! Certaines plante comme D. regia aurait tendance à mourir mais il est très fréquent de voir repartir des pousses à partir des racines, mêmes plusieurs mois après ! Méfiez-vous si vous croyez votre plante perdue. C'est très désagréable car les nouvelles pousses ont des feuilles bien plus petites, alors que c'est l'un des intérêts de la plante, puisqu'elle a le record. Pour les plantes qui produisent des inflorescences, rien ne vous empêche de couper la hampe florale juste au-dessus des premières : cela ne fatiguera pas la plante et vos quelques graines seront parfaites. Pour des genres comme Utricularia, Pinguicula, Ibicella il ne faut pas les couper puisque c'est leur intérêt principal. Les fleurs des Sarraceniacées sont souvent intéressantes ou très belles. Vous déciderez donc en fonction de l'état de la plantes, de votre désir de graines, de l'intérêt de la fleur. Chez certains hybrides elle est quelconque au contraire des feuilles, chez S. leucophylla elle est d'un rouge superbe, chez S. alata la pureté des couleurs claires fait l'intérêt de l'espèce plutôt que le piège - sauf pour certaines variétés pour lesquelles les urnes sont vraiment remarquables. Si vous souhaitez que votre plante grandisse, réduisez le nombre de fleurs dès leur apparition : la sève ira aux jeunes feuilles. Certaines Utriculaires comme U. subulata sont vraiment envahissantes et se propagent de pot en pot par des graines qui se forment, tombent et germent très vite, sans même que les fleurs n'éclosent ! La fleur jaune plus ou moins clair est très belle (si elle s'ouvre) mais trop c'est trop... Dans les pots des grandes plantes vous pouvez simplement arracher les hampes florales. Si vous constatez que cette espèce a colonisé le pot d'une autre Utriculaire, je vous conseille vivement de l'éliminer entièrement selon la méthode suivante. N'attendez pas car une fois les espèces emmêlées, ce sera trop tard, le pot aura perdu de son intérêt et vous seriez très mal vu si vous tentiez un échange par exemple... Préparez un pot de rechange avec du substrat neuf trempé et égoutté, faite quelques trous d'environ 2 cm², espacés d'au moins 2 cm et d'une profondeur de 2 cm environ - cela dépend de la profondeur du rhizome. Remplissez-les avec des prélèvements de la plante à sauver, évidemment pris dans des zones apparemment saines. Je vous conseille donc de ne pas les arracher dans les jours qui précèdent mais de couper leur sommet sinon vous perdrez le repérage. Si U. subulata réapparaît dans l'un des "massifs", détruisez -le entièrement jusqu'à élimination totale de toute trace. Vous trouverez dans les dossiers une page sur la reproduction des Sarracenia.
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Un truc pour renouveler l'eau évaporée
Lorsque vos récipients voient leur niveau d'eau baisser il faut compléter le volume. Mais comment faire rapidement sans remuer et soulever tout le fond, en général tourbeux ? Il suffit d'interposer un objet plat au ras de l'eau : le liquide en tombant perdra toute son énergie ou sera dévié à l'horizontale. Un bouchon retourné ou même la main conviennent très bien. N'oubliez pas que la concentration en sels minéraux va augmenter progressivement et le pH changer. Il faut en retirer tout ou partie au bout de quelques cycles, surtout si vos plantes périclitent. Une eau acide (voir "eau de tourbe") fera souvent des miracles, par exemple avec des plantes comme U. minor et bien d'autres.
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Pourquoi mes Utriculaires aquatiques poussent mal et ont peu d'utricules (voire pas du tout) ?
L'acidité de l'eau est très certainement en cause. Changez-la ! Essayez le truc suivant : émiettez dans de l'eau de pluie une motte de tourbe issue d'un vieux pot (après un rempotage) et éliminez ce qui surnage après quelques heures. Ne prenez quand même pas une tourbe décomposée ! Ajouter, si vous le pouvez, de l'eau riche en micro-faune (ou venant d'une mare non calcaire). Placez ce récipient dehors au nord (éviter le soleil qui favorise surtout les algues et fait périr la faune (tout spécialement les Daphnies). Voir également ci-dessous. Ne faites jamais un test sur toute une plante car vous risquez la perdre : faites des boutures d'abord. La plupart des Utriculaires préfèrent une lumière atténuées
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J'ai enlevé les "escargots" aquatiques qui hachaient mes Utriculaires et maintenant elles sont envahies par les algues !
D'abord il n'y a pas que les "escargots aquatiques" (gastéropodes) qui peuvent couper les plantes... Ensuite ils ne sont pas tous nocifs, bien au contraire ! Les gastéropodes aplatis (et qui ressemblent aux fossiles d'ammonite) sont à détruire systématiquement, en vérifiant une semaine après car il reste des jeunes en général. Il s'agit des Planorbes qui attaquent toutes les plantes aquatiques. Les gastéropodes de forme conique sont essentiellement des Limnées ou des Physes. En regardant depuis la pointe, vous reconnaîtrez les espèces :
Vous les verrez souvent "brouter" en glissant à l'envers à la surface de l'eau - c'est un spectacle toujours surprenant. Généralement, ils ne font aucun mal à vos plantes car ils se nourrissent du périphyton, couche d'algues qui enduit toutes les surfaces immergées. Ce sont des alliés précieux pour lutter contre les algues surtout avant qu'elles ne deviennent trop abondantes. Leurs excréments tomberont au fond de l'eau et libéreront lentement les sels minéraux et la matière organique propices aux micro-organismes et animalcules qui nourrissent vos plantes. Ne placez jamais de gros spécimens (2 cm et plus) car, eux, ils s'attaqueront à vos plantes. En plus ils quitteront le récipient pour aller crever quelque part... A remarquer que ces grandes tailles ne sont atteintes qu'en pleine nature.
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